Tu veux t'éveiller, tu entends partout « les temps arrivent. Il faut être prêt sinon vous resterez coincés ici, dans la 3D pour toujours ». Et tu as peur, et tu as honte car parfois tu aimes être dans cette illusion de vie, parfois tu ne souhaites pas savoir que tout ce que tu as vécu, ressenti, est faux.

Il n'y a rien de mal à ça.

Au contraire, ne pas l'admettre te rendrait faux à tes propres yeux. T'empêcherait de faire ce pour quoi tu es ici.

Les souvenirs te font rêver, tes espoirs matériels sont dans ton esprit, les évènements de la vie font battre ton cœur, il arrive même que tu ne contrôles plus rien et, ho oui, c'est délicieux. Toucher, voir, sentir, respirer, manger, rire, pleurer, crier, ressentir...

Des bénédictions, oui, détournées par le matériel et c'est compréhensible. Comment chasser en un instant tout ce que tu as été programmé à être par la société, par tes parents, par l'école, tes amis, ton travail, ta femme, ton mari, tes enfants, tes croyances, par toi-même en fait ?

Ne t'inquiète pas.

Il est une chose importante, très importante : prends ton temps.

Respire, savoure les derniers parfums de cette illusion, et laisse-les partir doucement. Bien sûr, tu crois que tu n'es pas prêt. C'est faux. Bien sûr, tu crois qu'il y a un timing à respecter dans les lois universelles. Et c'est vrai. Mais ne crois pas que ce soit ta conception du temps. Si tu marches pas après pas, si tu prends le temps de regarder autour de toi, si tu respectes ta vie passée comme expérience, si aussi tu ne te laisses pas envahir par une paresse extraite de cette expérience afin d'y rester encore et encore, en bref si tu y crois de tout ton cœur, le plus tranquillement possible, avec confiance, tu seras dans les temps.

Parfois tu marches, parfois tu as envie de courir, parfois tu t'assieds à l'ombre de l'arbre de la connaissance, parfois tu regardes en arrière.

Au bout de ce chemin, c'est l'arbre de Vie qui t'attend.

Alors prends le temps qu'il te faut. Ce temps est déjà inscrit dans ton livre. Tu agis en accord. N'essaie pas d'attraper le vent, ouvre la bouche et respire-le à plein poumons.

J'aimerais tant te voir marcher à mes côtés, nos êtres se soutenant mutuellement dans notre évolution. Et c'est le cas. Et je t'en remercie tellement.

Prends conscience de l'aventure qui se déroule présentement, et sois heureux de chaque pas en avant. Sois heureux de chaque pause, sois même heureux de chaque larme car après tu reprends la route et c'est un émerveillement de toute éternité, le miracle à nouveau en train de s'accomplir.

J'ai confiance, toi qui le veux, tu vas te réveiller grandir.

Nous pouvons le faire.

Nous allons le faire.

Quelque part dans ce que nous ne pouvons pas encore comprendre ni même imaginer, nous l'avons déjà fait.

L'Angélique ☆